“Fireflies” : rêver en musique

En 2009, Owl City sort son premier album sous label, Ocean Eyes, dans lequel figure le titre “Fireflies”. Adam Young, fondateur et unique membre d’Owl City, livre là un morceau très personnel.

À ce jour, Fireflies reste l’une des chansons que j’affectionne le plus, l’une des rares dont je ne me lasse jamais, que je pourrais écouter en boucle sans m’arrêter. La mélodie électronique délicate et les paroles lyriques ont le don de m’envoûter. Adam Young m’emmène avec lui dans son univers onirique.

Pour la petite histoire, Adam Young est atteint d’insomnie. Pour palier à l’ennui de chaque nuit sans sommeil, il se met à la composition de musique électronique et de chansons à texte. Il se décide à les publier sur le réseau MySpace, et reçoit de nombreux avis positifs, se créant rapidement une communauté de fans. En 2007, il lance le projet Owl City, avec lequel il publie plusieurs morceaux indépendamment, avant de signer avec le label Republic Records, à l’origine de l’album Ocean Eyes. 

La chanson commence avec les notes électroniques délicates des synthétiseurs, qui donne un effet irréel à l’entrée dans la musique. Plusieurs effets sonores créent un mélange mélodieux, et plongent l’auditeur dans un univers de rêve. La mélodie et les notes sont une invitation à fermer les yeux et à bouger la tête en rythme. Le refrain entraînant achève de nous convaincre d’accompagner l’artiste dans son monde, qu’il illustre dans les paroles avec la métaphore filée des lucioles autour de lui. Il aimerait en garder quelques unes pour amener un peu du monde rêvé dans le monde réel, mais est malheureusement conscient que c’est impossible.

You would not believe your eyes if ten million fireflies
Lit up the world as I fell asleep

Dans le morceau “Fireflies”, Adam Young nous amène avec lui dans le monde qui accompagne ses insomnies. Dans les paroles, il nous immerge dans l’onirisme de ce que son esprit imagine en créant un univers si magique qu’il le quitte avec peine quand le jour se lève et le préfère à la vraie vie.

‘Cause I’d get a thousand hugs from ten thousand lightning bugs
As they tried to teach me how to dance

Cette chanson est empreinte de la nostalgie liée à l’insouciance de l’enfance, que l’on perçoit notamment avec l’envie naïve de l’artiste de capturer les lucioles qui le font rêver. De plus, la chanson étant sortie alors que je n’avais que 8 ans, il me suffit de l’écouter pour ressentir, moi aussi, une certaine nostalgie de mon enfance.

---

---